vendredi 30 juillet 2004

Proximité du Renouveau

Comment les choses peuvent-elles parfois changer si vite en si peu de temps ? Pourquoi suis-je à ce point influencé par tout ce qui peut nourrir mon esprit affamé ? J'ai peur d'attrapper une indigestion de sagesse...

J'ai revu mon Ex, celle qui m'avait tout donné (ou presque...) pour tout me reprendre 3 semaines plus tard pour d'obscures raisons... je suis heureux de voir que je n'ai plus de sentiments, même si l'éventualité d'un dérapage quelconque ne m'aurait pas déplu (je ne suis pas encore assez aguerri que pour faire fi de mes frustrations d'ordre sexuel).

J'apprend beaucoup, grâce au livre du petit bonhomme en rouge et jaune, et grâce à ma réflexion personnelle. Je m'efforce de regarder vers le bas, vers ceux qui en ont besoin et que je peux aider. Ca m'aide aussi à me rendre compte que je ne suis pas si mal que ça au fond. Et le pire, c'est que ça marche ! Pourquoi envier tous ces couples qui semblent être heureux, et qui sont ensemble par dépit ? Pourquoi envier tous ces gens qui marchent, courent, et qui n'en profitent pas ? Pourquoi envier les maîtres du monde qui doivent rester dans l'ombre, pour protéger leur fortune ? Pourquoi envier les stars à 2 balles qui ne sont que des produits de consommation, à la merci des responsables marketing ? Je n'ai aucune raison de les envier, je suis bien avec ce que je suis. J'ai mes forces, et mes faiblesses. Et j'apprend à les aimer, petit à petit. Peut-être que quand je m'aimerai assez, quelqu'un se rendra compte que je ne suis pas qu'un légume à roulettes, et que j'arrive à faire des choses extraordinaires, malgré les contraintes qui sont les miennes. Et peut-être que là, seulement, je serai prêt à donner pour de vrai, à quelqu'un qui le mérite, et pas juste à quelqu'un qui a pitié de moi...

Waw, je m'épate. Je ne cesserai jamais de m'émerveiller des méandres tortueux que peut prendre une existence pour arriver à son terme. Je me sens fort, prêt à gravir des montagnes, même si pour ça je dois ramper. Je ne sais que ramper d'ailleurs, mais je m'en fous. J'ai le temps, et j'ai envie d'aimer le monde entier. S'il décide de ne pas m'aimer, tant pis. Mais je n'aurai plus de regret. Et ça c'est fort appréciable...

mardi 27 juillet 2004

La Quête de Tanelorn

J'ai entamé hier la lecture du livre du Dalaï-Lama. Il paraît que le but de la vie, c'est le bonheur. Et qu'il ne faut pas confondre plaisir et bonheur. C'est peut-être ça mon problème, au fond ? Le bonheur c'est d'être content de ce que l'on a. Regarder vers le haut ne peut que provoquer convoitise et frustration, regarder vers le bas provoque compassion et générosité. J'aurais pu être un gros con ouvrier dans une usine, qui regarde le foot, qui y joue en amateur, qui se gonfle la panse de bière et qui insulte les étrangers. Ma voie a été différente. J'ai été obligé de m'instruire pour survivre et m'occuper l'esprit, cela m'a ouvert d'autres horizons. Je ne jouerai jamais au foot, mais je ne suis pas sûr que cela soit une grande perte. Je ne jugerai jamais personne pour ses opinions et ses différences. Je ne juge que les actes, et peut-être parfois c'est déjà un peu trop.

J'ai envie d'écrire, mais cela risque de n'avoir ni queue ni tête. Je m'en fous, très peu de gens lisent ce blog. Bridge me pousse à le rendre un peu plus visible, elle a l'air d'en apprécier le style, même s'il est vrai qu'il est loin d'être très joyeux. La vraie joie n'est-elle pas parfois provoquée par la compréhension du monde qui nous entoure ? Ma joie n'est pas gaie, exhubérante, enjouée. Elle est plutôt retenue et cynique, un peu comme moi au fond. Oui, je dois avouer que parfois, je suis heureux d'être ce que je suis, un nomade virtuel à la recherche de sa Tanelorn, son repos mérité. Parfois je me lamente des difficultés rencontrées, ou de l'injustice qui me frappe aveuglément (me semble-t-il), mais jamais je ne remet en cause l'existence même de ma Quête ou de mon combat. Il est peut-être vain et inutile, mais je le ménerai puisque c'est le mien, et qu'il doit être mené.

Je crois beaucoup au destin, aux coincidences et aux symboles. J'aime me comparer à mon héros favoris, ce Champion Eternel au destin inconstant, qui doit faire des choses qu'il n'aime pas, mais qui les fait quand-même. C'est quand-même plus marrant de croire que la vacuité de mon existence terrestre a une signification quelconque non ? Quoique... Si la vie est une blague, le fait qu'elle n'ait pas de sens la rend encore plus irrésistiblement drôle !

Une anecdote pour terminer ce post... hier j'étais encore perdu sur mon site de rencontre favori à la recherche d'une gente damoiselle à séduire... et je suis tombé sur une fillette de 16 ans qui a une maladie à la colonne qui l'empêche de marcher. Elle reste tout le temps au lit, et pourra peut-être bientôt utiliser un fauteuil roulant électrique. Sa maladie la fait souffrir, et progresse sans cesse. Je lui ai dit : tu verras quand tu auras ton fauteuil, tu pourras partir à la découverte du monde, ça sera génial. Elle m'a répondu : non, j'attend que la vie passe, c'est tout. A méditer.

dimanche 25 juillet 2004

Bring out the gimp...

Je vais finir par me demander si la mélancolie n'est pas une maladie comme une autre. Elle va et vient, et s'attrape au contact du bonheur des autres. Je me hais d'être jaloux de ces couples... mais que faire ? C'est plus fort que moi... il y a tant de choses que je voudrais donner et que je ne peux...

Quand la douleur m'envahit ainsi, elle me paralyse, et m'empêche de garder mon objectivité. Et plus j'essaye de la combattre, plus elle est présente. Je me retrouve alors comme un pantin désarticulé, mendiant un peu de répit auprès de mes contacts virtuels, qui se trouvent aussi désemparés que moi. J'aimerais arriver à guérir ces frustrations, mais cela semble tout bonnement impossible...

Mon besoin de vacances et de repos grandit, je deviens de plus en plus improductif. Tout me semble vain et inutile, et je fuis lâchement tout ce qui ressemble de près ou de loin à des responsabilités.

Il est grand temps que je me reprenne, et que je mette de l'ordre dans ma vie. Le courage et la force me manquent, je ne sais plus où les trouver... j'ai besoin de m'endormir dans des bras aimants qui me réconfortent... mais cela m'est interdit... combien de temps vais-je errer ainsi comme un zombie, me flagellant de vaines contrariétés, à la recherche d'une utopie illusoire ?

J'aimerais que ma survie ne dépende pas d'un miracle à ce point. J'aimerais qu'il y ait une solution rationnelle et logique à tout ce bordel qu'est ma vie, et que je la trouve, comme je trouve des solutions aux problèmes des autres. J'aimerais arriver à m'aider, vraiment. Mais ma lâcheté naturelle me pousse à fuir, bien évidemment...

Assez de ténèbres pour l'instant... Prions pour la lumière...

lundi 19 juillet 2004

Presque parfait

ce week-end. Sortie vendredi, samedi et dimanche. Tous les week-ends devraient être ainsi, pour ne pas me permettre de m'ennuyer...
 
Je crève la dalle, ait pas encore mangé aujourd'hui... mais j'ai programmé comme un Dieu, encore. L'éditeur HTML de mon outil de gestion de site est maintenant compatible 100% Microsoft/Linux (merci Mozilla). Et oui, je suis quand-même un informaticien qui peut être très hermétique quand il en a envie...
 
Encore un délire sexuel sur Internet cet après-midi... ça fait du bien, même si le virtuel ne remplace jamais le réel, j'en reste convaincu... mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a ma bonne dame...
 
La déprime remontre le bout de son nez, malgré ce week-end fabuleux. Pourquoi ne puis-je jamais me contenter de ce que j'ai ? Peut-être parce que je n'ai pas ce qui me contenterais, évidemment...
 
Bon, je me rend compte que ce post est complétement stérile, et frise l'inutilité totale. Je vais aller bouffer, ça sera plus intéressant, et meilleur pour avoir les idées claires...
 
Ciao a tutti

samedi 17 juillet 2004

Un samedi soir sur la terre

Soirée sympa hier. D'abord resto avec M., une amie du net, puis fin de soirée en ville en terrasse avec Bridget (la fille qui part avec Neo et moi en Tunisie), et son escadron d'amies célibattantes dont certaines sont d'invétérées bloggeuses.
 
Bizarre de trouver d'autres gens qui utilisent Internet comme thérapie, ou comme outil de socialisation. Je me suis dit qu'il faudrait écrire un livre sur ce phénomène, ou mieux, créer un site où chacun pourrait amener son témoignage. Ca pourrait être fort intéressant.
 
Je ne crois pas au net comme phénomène de mode (bien qu'il en ait été un), mais plutôt comme une nouvelle façon de communiquer. Le Virtuel existe, quoi qu'on en dise. Et ce qu'il apporte est bien réel, si on sait ne pas s'y noyer. La preuve, mes seules amourettes sont en directe provenance de sites de dialogue et de rencontre.
 
C'est bon de se laisser aller, et de vraiment apprécier les gens pour ce qu'ils sont, sans préjugés ou espoirs dérisoires. Il fut un temps où il était impossible pour moi d'être en présence d'une fille sans que je me demande si "quelque chose" était possible ou non. J'étais un obsédé de la possibilité, de la coïncidence et du destin. Je croyais que cela arriverait comme ça, qu'on m'aimerait juste parce que je suis quelqu'un de bien. J'étais loin d'imaginer que le bien et le mal n'avaient rien à foutre dans une histoire d'amour, et que seule la séduction importait.
 
La séduction, étrange concept. Se montrer sous son plus beau jour, tout en restant soi-même. Avoir l'air d'un bon coup, en parfaite santé mentale et physique, intéressant, sexuellement en éveil, mais en montrant assez de nonchalance pour arriver à susciter l'intérêt de l'autre. Vraiment, c'est très compliqué pour moi. Je ne suis pas habitué à me vendre, me proposer, me rendre intéressant. Je suis ce que je suis, un handicapé quelque peu frustré mais avec des richesses intérieures indéniables. Tout ce que je suis va à l'encontre même du principe de séduction. Tout ce que je peux apporter à quelqu'un n'a rien à voir de près ou de loin avec l'image que je peux donner de moi. Je n'ai pas choisi cette image, et j'ai très peu de pouvoir pour la modifier. Comment inciter les jolies demoiselles à me découvrir, alors qu'il y a tant de surfeurs aux dents blanches autour de moi ? Si quelqu'un trouve la réponse, qu'il me le fasse savoir...
 
Il est temps pour moi de commencer à me préparer pour la pendaison de crémaillère de Ripley, une amie de Bridge. Soirée fun, normalement. Mais qui sait ce qui peut se passer un samedi soir sur la terre ?
 

vendredi 16 juillet 2004

E=mc²

L'Energie, voilà l'essence véritable du monde. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point j'en avais besoin, à quel point elle me manquait. J'étais en piteux état physiquement, en fait.
 
Une visite chez mon Gourou, et hop c'est reparti pour un tour. Mon Gourou, c'est l'homme le plus gentil de la terre. Je le connais depuis que j'ai 4 ans. Il est ostéopathe, homéopathe et magnétiseur à ses heures. Un peu bizarre, étonnant quand on est encré dans le rationnel jusqu'au cou. Mais il est terriblement efficace, du moins sur moi. C'est tout ce qui compte, au fond, non ?
 
Il m'a dit que je m'étais fait trop de bile. Au sens propre. Ca découle du sens figuré. Il est vrai que mon petit monde a connu pas mal de bouleversements depuis quelques mois. Je suis au centre d'une tribu, composée de mes amis. Il y a eu pas mal d'histoires compliquées : amour, haine, cul, lâcheté, et j'en passe... 2 membres ont été temporairement bannis, à cause du mal fait à un autre. Je ne peux jamais m'empêcher de soutenir les plus faibles. Ni de m'investir beaucoup trop. Là est bien le problème : parfois je vis ma vie par procuration, à travers eux. Je m'intéresse à leurs histoires, vu que je n'en ai pas à moi. Je suis le Sage, celui qui sait rester objectif en toute circonstances, ou du moins qui essaye. Ce qui nous lie tous est très fort, probablement à cause de ma mortelle dépendance.
 
Bref, j'ai passé plusieurs mois à consoler, réconforter, argumenter, objectiver, discuter, tout ça en m'oubliant un peu, bien entendu. J'aime me sentir utile. Mais n'est-ce pas pour me sentir important que je fais tout ça ? N'est-ce pas dans l'espoir de bcp recevoir en retour que je donne sans compter ? Suis-je vraiment bon, au fond ?
 
Tout cela soulève un tas de questions existentielles qui me taraudent depuis des années. Et je n'ai jamais trouvé de réponse. Parfois je me demande si je ne suis pas seulement un égoïste transi de peur qui essaye de gérer au mieux ses relations. Etrange de se remettre en question à ce point, non ?
 
J'ai commencé la lecture d'un livre sacré Indien. La Bhagavad-Gitâ. Sur les conseils de L., un ami artiste néo-anarchiste post-moderne. C'est un véritable numéro à lui seul, mais je l'adore.
 
Bref, ce livre me fait du bien. Il me faudra le lire plusieurs fois. Là je ne fais que le lire sur le net, en attendant ma copie papier. Ce sont les conseils de Vishnou à un guerrier, qui doit se battre contre sa famille pour établir la paix et conquérir son royaume. Etonnant la similitude avec moi et Y., non ? Comme si ce texte d'il y a 2500 ans avait écrit pour me guider, ici et maintenant.
 
Je vais donc continuer à profiter de mon énergie retrouvée, et passer à l'action.
 
A pluche.

vendredi 9 juillet 2004

Fugue décadente

La pluie continue de dévaster l'été comme la tristesse dévaste mon existence. Je me sens toujours aussi perdu, malgré mon apparente maîtrise des évènements. Je continue d'errer dans les limbes virtuelles à la recherche de je ne sais quoi ou qui. Un peu d'humanité, certainement. J'ai du mal à la trouver, avec mes airs décadents de dandy frustré. Je n'arrive qu'à tromper brièvement l'ennui, et parfois à assouvir certains désirs trop longtemps refoulés.

Les vacances sont normalement définitivement planifiées. Monastir, Tunisie. Histoire de voir comment on vit sur un autre continent, et si la malédiction va continuer à me poursuivre par delà les océans. Engouement dubitatif, mais soulagement vivement espéré.

Ma motivation au travail est encore au plus bas. Je peux être d'une productivité inhumaine, mais également d'une improductivité honteuse, parfois. Je suppose que c'est mon âme d'artiste qui s'exprime, le spleen de mon esprit romantiquement torturé exhalant sa nonchalance futile.

Je me demande même pourquoi j'écris ce soir. J'ai juste l'énergie nécessaire pour somnoler devant la télé, devant ces programmes honteusement manipulateurs que j'abhorre, mais que je regarde quand-même, faute de mieux.

Seeya.

mercredi 7 juillet 2004

Une chaleur venue d'ailleurs

Bon, il faudrait que je décide à poster un peu plus souvent, sinon tout l'intérêt de ce blog sera annihilé par ma fénéantise.

Beaucoup de choses dans ma petite tête actuellement. Beaucoup trop.

Tout d'abord, je pense avoir trouvé la source de mon envie permanente de fuir la solitude. Concept Freudien, sans aucun doute. Je cherche une excuse pour quitter le domicile maternel sans devoir affronter Y. (Y. étant ma mère).

Plusieurs jours que je gamberge à ça. J'ai une envie de liberté, mais je me rend compte aussi que ce mot n'a pas de signification concrète pour moi. Je n'ai jamais et ne serai jamais libre. Je peux juste diminuer ma dépendance d'une seule personne, pour la "distribuer" le plus possible. Principe classique en informatique, la distribution de charge entre plusieurs agents...

Nous y voilà donc. Quitter ma mère. Assumer seul mon handicap, et voler (rouler ?) de mes propres ailes. J'avoue que cette idée m'exhalte et me terrifie à la fois. J'ai toujours été très couvé, même si la qualité du couvage est plus que discutable dans ce cas précis. Même aujourd'hui, alors que j'ai une grande autonomie financière, je suis toujours sous la coupe d'Y. Son avis, ses colères, ses chantages, son nihilisme me terrifient. Pourtant, je n'ai PAS besoin d'elle. Mais au fond de moi, mon instinct n'en est pas convaincu. Elle reste la personne "par défaut", celle qui est dispo quand personne d'autre ne l'est. Je dois arriver à métamorphoser cet instinct grégaire, et le rendre nomade (coincidence avec le titre de mon blog ?).

J'ai besoin de vacances, avant tout. Besoin de me changer complétement les idées, quitter ces ordinateurs, ces prolongements de mon corps qui me permettent d'exister. J'ai besoin de redevenir un viandard, comme les appelle W.Gibson. Sentir le soleil sur ma peau, flotter dans l'eau de la mer, boire de l'alcool, fumer des clopes et pourquoi pas avoir une relation sexuelle non solitaire. Cette dernière proposition reste bien évidemment du domaine du peu probable.

Il me faut arriver à déclarer une guerre ouverte à Y., et la gagner. Mon âme de guerrier, ma soif de violence peut-elle vraiment voir le jour ? Ou ne resterais-je qu'un héros de papier, le bouffon éternel dont l'histoire ridicule attristera les générations futures ?

Si j'aime tant les héros de Moorcock, c'est qu'ils sont comme moi : ils n'aspirent qu'à la paix mais sont obligés de se battre malgré tout pour des causes qui les dépassent. Je n'ai pas demandé à lutter pour m'intégrer, et pourtant c'est un combat quotidien. Et je vais devoir entamer une nouvelle campagne, la plus hasardeuse de toutes. C'est bizarre quand je dis ça, on dirait que je n'ai pas envie de cette liberté.

Je dois essayer de concevoir ce que serait cette nouvelle vie sans ma mère. L'imaginer, la rendre crédible. A quoi pourrait ressembler une journée type ?

- 7h : lever avec l'aide d'une tierce personne. Toilette, petit déjeuner (j'adore les pains au chocolat)
- 8h30 : kiné
- 9h : départ au boulot
- 18h : retour du boulot
- 19h : souper avec l'aide d'une tierce personne, ou seul (saurais quand-même bien me mettre un truc au micro-ondes je pense)
- 23h : après un peu de travail, de chat ou de télé, dodo avec l'aide d'une tierce personne.

Y'a que le week-end que ça changerait un peu plus... mais y'a tjrs moyen de trouver quelqu'un pour me filer un coup de main et passer du temps avec moi je pense...

Autres avantages : ce que je pourrais faire dans cette nouvelle vie que je ne peux pas faire maintenant

- fumer des joints sans me cacher
- aller me ballader seul même pour 5 minutes pour prendre l'air
- faire péter la télé ou la sono autant que je veux
- être en retard le matin
- inviter des filles de peu de vertu à la maison
- modifier la déco pour qu'elle soit à mon goût
- m'acheter ce que je veux sans avoir de remarque assassine
- prendre une douche tous les jours si j'en ai envie
- aller dormir à 2h du mat tous les jours si j'en ai envie
- passer des heures au téléphone avec qui je veux si j'en ai envie

oulà c dingue... plus je passe de temps sur cette liste, plus elle s'allonge... suis sûr que je peux encore en trouver...

- faire des séances coquines avec webcam sans devoir me cacher
- gueuler et pleurer quand ça va pas
- recevoir mes amis et pouvoir renverser un truc à terre sans que ça soit la 3eme guerre mondiale
- ne pas devoir me justifier de tous mes actes, même s'ils sont irrationnels
- ne plus entendre les chiens hurler à mes oreilles tous les matins et tous les soirs
- ne plus devoir payer eurosport
- ...

trop de choses... waw ça fait du bien... je dois continuer à penser à tout ça...

A bientôt j'espère...

Space Oddity

This is Major Tom to ground control I’ve left forevermore And I’m floating in most peculiar way And the stars look very different today  ...