samedi 30 avril 2005

Toi aussi

Semaine de folie, pour ne pas changer. Prises de têtes multiples et variées, stress à gogo, remises en questions professionnelles... même une mini-engueulade avec mon fidèle collaborateur. Heureusement, grâce à notre bon sens et à notre ouverture d'esprit, les choses sont rentrées dans l'ordre. C'aurait pu être grave. Il faut continuer de s'accrocher, et redresser la barre...

Pour contrer toute cette négativité, je m'accorde un week-end complet "off". Que de la détente. Aprem shopping avec ma Clochette (on ne change pas une équipe qui gagne), et soirée concert de nos amis qui chantent U2. Pour couronner le tout, demain nouvelle rencontre prévue, et la météo y met du sien. Elle est pas belle la vie ?

J'aimerais avoir des tonnes de choses à raconter. Mais ma vie se limite à dormir, manger et travailler actuellement. J'ai du repousser au loin mes interrogations diverses et variées sur le sens de ma vie. Il me faudra encore un peu patienter avant de pouvoir continuer mon cheminement intérieur. Patience et longueur de temps...

Il est temps pour moi de déjà retourner à la vraie vie. Je reviens dès que possible. Bises à tous.

lundi 25 avril 2005

A la charette

Impression étrange de ne plus vivre cette vie que j'avais choisi, mais que je suis devenu victime de mon succès. Toujours trop de travail pour pouvoir apprécier le fait de ne pas être un glandeur. Tout cela sans parler des divers appels à l'aide reçus, et des réconforts et soutiens divers à apporter. Ce que j'aimerais, c'est que quelqu'un fasse pareil avec moi. Qu'on m'écoute. Qu'on s'occupe de moi. Et de préférence, j'aimerais que mon sauveur soit une jolie jeune fille qui aurait besoin d'autant de tendresse que moi. Impossible, ça n'existe pas.

Vivement que cette période malsaine cesse. Que la lumière revienne, et que je puisse profiter des bouleversements que j'ai provoqué. Je ne voudrais pas que Y. ait enduré tout ça pour rien...


Pour parler d'autre chose, P. (qui me rejoindra vite dant la trentaine), m'a fait des pâtes pour me sustenter hier. Sa recette :

Les pâtes à la charette
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- des pâtes
- de l'ail
- du poivre (ou épices diverses)
- du fromage rapé
- de l'huile d'olive

Faire cuire les pâtes. Déposer un morceau d'ail dans chaque assiette. Retirer les pâtes, et les placer dans l'assiette sans les égouter. Rajouter de l'huile d'olive, du fromage et les épices. Efficace. Rapide. Bon ? Oui, ça va. Disons que ce plat de pauvre représente bien mon état d'esprit : on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, mais c'est loin d'être le luxe de l'éveil des sens...

Bonne semaine.

vendredi 22 avril 2005

Les loups entre eux

Comme par un mauvais tour de magie, Bruce Willis est devenu Jean Reno, pour cause de non accessibilité de la salle projetant le film tant convoité. Et oui, ça arrive. Surtout à moi, mais bon. Je peux aller au ciné, mais Kinepolis group m'oblige à choisir entre Baby-Sittor et l'Empire des Loups, alors que mes amis qui ont déjà leur place vont voir Hostage...

Pour ce qui est du film, je trouve ça un peu pathétique. Même si l'ambiance avait l'air bien glauque au départ, ça a vite dérapé pour finir en téléfilm policier de TF1, où les gentils flics sauvent la belle inconnue et tuent les méchants terroristes (mais oui, les Turques, ceux qui veulent envahir l'Europe...). Comment ça je mélange tout ? Suis pas sûr que ça soit moi qui décide de rentre crédible l'assaut de cavernes troglodytes dans les montagnes d'Anatolie par les troupes du GIGN. Grangé aurait du s'arrêter après Vidocq. Au moins au ciné, je crois.

Fin de soirée avec mes amis (l'Elu nous ayant rejoint inopinément), dernier verre avant rentrée tardive. C'est toujours aussi cool de rentrer seul chez soi, et plus faire chier personne.

Le trop plein de stress accumulé a encore du s'évacuer, sur mon nouveau site de rencontres par webcam. Ca aussi c'est bien glauque, parfois. Mais au moins, la tolérance est de mise, là.

Je ne sais pas ce que sera mon week-end. Je n'ai pas la force de réfléchir à ce que je veux en faire. Je voudrais juste ne pas travailler. Mais je sais que je n'y échapperai pas, quelle que soit ma décision. La tendresse en sera exclue, aussi. J'ai presque des envies de solitude, de m'isoler, et de me recharger intérieurement pour oublier tout ce qui me fait du mal, et qui pourtant vient de moi.

A demain, j'espère.

jeudi 21 avril 2005

Meurs dur

Comme j'en ai TROP PLEIN LE CUL du boulot, et de toutes ces conneries, ce soir je m'offre un ciné avec ma Clochette et la compagne de l'Elu... J'ai besoin de retrouver mes racines, et ce bon vieux Bruce, ses expressions ringardes à la vas-y que je te pousse et ses clopes. Oui, bien évidemment, mon état nerveux actuel me permet difficilement de continuer mon abstinence nicotinienne... Encore un peu de patience... le calme reviendra... et peut-être qu'Elle aussi...

mardi 19 avril 2005

Hurlement primaire

Je pense avoir trouvé une partie des raisons de mes angoisses. Un travail de trop. Le travail de trop. Celui que j'ai accepté pour des raisons bassement matérielles, que je croyais pouvoir boucler en quelques heures. De l'argent facile, quoi.

Bien mal m'en a pris. J'avais oublié combien les project managers marketing men autres que mon fidèle collaborateur sont pénibles, inhumains, stupides et débiles. Ces E-entrepreneurs à la mord moi le noeud, ces ratés du travail d'équipe, ces rebuts des conventions collectives dont aucun être doué de raison ne veut à sa table me prennent la tête. Grave. Non pas parce qu'ils sont des empêcheurs de réfléchir, ou des vampires d'énergie positive, mais simplement parce qu'ils ont un immense complexe de supériorité par rapport à des pauvres types comme moi, sans qui ils ne sont rien.

Une seule personne a osé une fois me dire que j'étais incompétent et pas professionnel. C'était l'un deux. Et c'est en partie à cause de lui que je vais si mal en ce moment. Parce qu'il ne se rend pas compte que je ne m'amuse pas dans sa petite guéguerre entre marketing et informatique. Parce que j'ai autre chose à faire de mon temps que refaire une 5ème fois un formulaire de saisie parce qu'il est incapable de comprendre la demande de son client. Parce qu'il est un intermédiaire inutile dans la chaine de production qui va du problème à sa résolution. Parce que Pakal est un être rigoureusement utile et même obligatoire comparé à ce pauvre type pour lequel j'ai même du mal à éprouver de la pitié. Parce qu'il m'emmerde à n'importe quelle heure sur mon GSM, que je dois être à son entière disposition sous peine de subir ses remontrances ignobles. Parce qu'il n'en a rien à foutre de mon mal-être actuel, de mon manque de sommeil, et de nos divergences d'opinion quant au capitalisme sauvage. Parce qu'il ferait presque fuir tout ce qu'il y a de bon en moi, pour me remplir de haine, de colère et de violence, d'envie de massacre, de torture indescriptible et infiniment subtile. Parce qu'il me blesse à n'avoir aucune forme de respect pour celui que j'ai envie d'être...

Oui, ça ne m'arrive pas souvent de me vider les tripes. Mais j'en ai besoin, parce que c'est devenu insupportable, et que j'ai vraiment du mal à assumer ma vie de ces derniers jours. En plus de mes frustrations affectives qui me tourmentent de plus en plus, supporter ce mec ignoble, c'en est trop.

Son âme, Stormbringer, prend lui son âme, pour mon Seigneur !

lundi 18 avril 2005

Insomnia

Ma nouvelle vie, ma nouvelle philosophie et ma nouvelle liberté de sont pas des garanties absolues pour garder le sourire en toutes circonstances. J'en veux pour preuve la semaine infernale (pas celle de Jacques Mercier) que j'ai traversée, et dans laquelle j'ai perdu beaucoup de moi. Trop de travail. Trop d'urgence. Trop de stress.

Je m'efface peu à peu, pour redevenir ce mentat psychopathe, celui qui ne parle qu'aux machines et qui les met à genoux devant sa volonté inébranlable de trouver des solutions. Pauvre de moi. La fatigue s'installe, les automatismes rendent mon Eveil bien lointain, la routine devient rassurante. J'arrive même à m'encourager : allez, plus que quelques semaines de netslaving, et je pourrai revivre. Je me perd, je me noie...

Si seulement, elle pouvait me tendre la main. Qu'elle me prenne dans ses bras. Qu'elle me rende mon énergie si précieuse. Qu'elle existe, qu'elle arrive. Qu'elle rayonne, et qu'en posant ses doigts délicats sur mon front, je retrouve le sommeil perdu depuis trop longtemps déjà.

Malgré ce débordement évident de travail, je suis à la dèche. Il va me falloir aller mendier au CPAS, je crois. Une fois de plus, faire fi de ma fierté, et rentrer dans ce système pour en profiter. J'ai pas envie d'être comme ça. Je veux juste qu'on m'aime...

Assez de pleurnichades, il me faut trouver du courage en moi. Moi seul, comme toujours. A force d'osciller entre l'image d'un assassin à la longue épée noire et celle d'un sage assis sous un arbre, je vais finir comme Elric, pourfendu de ma propre Stormbringer... Le manque de sommeil ne facilite pas la cohérence de mes écrits je crois... je vais essayer de tenir bon encore un peu, juste le temps qu'Elle arrive enfin...

samedi 9 avril 2005

Free...

Juste pour vous dire... ça y est... je l'ai fait... mon terrain de jeu n'est plus un espace restreint... les frontières ont disparu... je suis rentré seul du centre ville à mon appart... traversé 3 passages pour piétons, escaladé 3 trottoirs hostiles... seul...

Je vais pas dire que j'ai pas eu un peu peur... mais elle a été vite remplacée par un immense sentiment de liberté... de grandeur... de pleinitude rarement atteinte.

Merci la vie. Merci mes amis. Merci vous. Merci moi.

Je continue de savourer, le bête sourire est revenu...

1 mariage et 2 enterrements

Vivement qu'ils soient mariés, et que les deux cadavres soient enterrés, que cela cesse. Insupportable besoin des médias de nous rapporter les faits divers mondains, qui je pense ne changeront jamais rien à notre existence. Il y a un petit temps maintenant que ma quasi seule source d'information, c'est Google News. Par contre, j'ai quand-même ri à l'histoire de la bonne soeur qui confessait à la radio qu'elle avait menti pour pouvoir avancer dans la file, et aux témoignages des gens qui disaient "heureusement on est avec des handicapés, on nous laisse passer". Merci de donner un véritable sens au traumatisme de ces gens dont je fais hélàs partie.

C'est le matin, il fait calme. Sur fond de musique Yoga, le soleil commence à timidement dorer l'appui de fenêtre. J'ai encore du me lever tôt, et j'ai peu dormi. Pourtant, on ne pouvait pas dire que je n'étais pas crevé... mais passé 21h, impossible de provoquer le moindre bâillement. Trop de fatigue sans doute... le récit de la vie de Siddharta Çakyamuni et du contexte historique de son Eveil m'ont accompagné jusqu'à 2h du mat...

Toujours aucune nouvelle de la femme de ma vie, ou d'une téméraire qui voudrait au moins essayer une histoire pleine de bagatelle et de folie. Seul un dérapage virtuel quelque peu innatendu m'a permis de déverser mon trop plein d'amour (merci à Pakal pour l'expression).

Il est temps que tout cela recommence à bouger. J'ai trouvé mon nouvel équilibre, je suis prêt je crois. Une nouvelle Ere va commencer, et cela m'effraie un peu parfois...

mercredi 6 avril 2005

Passing by

Bon, y'aurait normalement pas de quoi être tout fou, mais je suis quand-même fier de moi. J'ai réussi à bosser malgré la furieuse envie qui me tenaillait (et me tenaille toujours) de ne rien foutre et de continuer à rechercher une coquine pour m'amuser...

J'ai quand-même craqué pour une longue discussion avec mon amie L. sur smail en début d'après-midi. Petite mise au point intime sur notre passé, que j'ai bien du mal à oublier. Difficile d'oublier un souvenir quand on en a qu'un, ou presque. S'il n'est plus unique, il m'a assez apporté et transformé pour me rendre nostalgique de ces moments de bonheur partagés. Le partage. La complicité. L'intimité.

Voilà le coeur de mon tourment. Tout lecteur du livre du petit bonhomme en rouge et jaune vous dira que c'est normal d'être tourmenté, et que c'est la fusion avec l'amour maternel qu'on cherche à retrouver depuis notre naissance. J'ai beau le savoir, ça ne rend pas mes jambes plus belles, et j'ai quand-même égoïstement envie d'être la moitié d'un couple. Pas forcément pour la vie. Pas forcément pour un soir. Entre les deux, ça serait bien. Commencer en douceur. Quelques jours. Quelques nuits. Se faire du bien sans chercher à faire une thérapie psychiatrique visant à régler définitivement mes problèmes oedipiens. Pouvoir me dire que cet immense lit que P. et T. ont eu tant de mal à monter au 3eme étage n'a pas été un achat vain, et que je pourrais bientôt y enlasser quelqu'un. Continuer à avancer vers la "normalité", que je devrais plutôt nommer équilibre. Combler le fossé qui existe entre le moi-petit-génie-de-l'informatique-entrepreneur-responsable-serviable-reconnu-sage-philosophe et le moi-frustré-étonné-envieux-pervers-implorant. Encore un doux rêve...

Une agréable soirée m'attend, mais sans grand espoir d'avancées significatives sur le plan sexuel. On ne peut pas tout avoir. Je me consolerai avec un bon verre de vin et un bon joint avant de rejoindre morphée et ses douceurs, et avant de finir en beauté une nième semaine de travail harassant. Putain mais qu'est-ce qu'elle fout? C'est pas possible d'être à la bourre à ce point...

samedi 2 avril 2005

Happinessitude

Pfff j'en ai marre ! Plus le temps de parler ici de ce qu'est devenue ma vie ! Pourtant, plus je la vis et plus je l'aime... Cette sensation grandissante que le bonheur qui était en moi est en train de se libérer, et de rayonner doucement autour de moi. Etrange. Agréable. Merveilleux.

Depuis une semaine, j'ai été pas mal mis à contribution. Pendant le week-end de Pâques, plusieurs personnes proches à écouter, réconforter et aider de mon mieux. Une bonne bitûre à la grappa aussi. Une dernière ballade avec P. pour un fast-food suivi d'une location DVD (Men on Fire, plutôt sympa) on fini d'achever ce long week-end (profitable). Mardi boulot, le soir chez Y. (pommes duchesses et steack béarnaise), fin de soirée jeux vidéo et réparation de PC. Mercredi boulot à domicile, soirée en tête à tête avec mon amie Ripley et son portable récalcitrant anti-piratage pour une prise de tête XPéenne et des roulages-collages plutôt surprenants. Jeudi, dernier jour de l'année fiscale pour mon collaborateur, il n'en fallait pas plus pour nous servir d'excuse pour profiter d'un bon resto Indien (oui, sans M., mais moi personne ne me fait de remarques, 'tite Clochette). Hier journée à la capitale, retour des bras du chauffeur du Ministre à la voiture de D., mon éternelle complice. Soirée en tête à tête devant une pizza accessible, et libertinages virtuels pour finir en beauté une semaine plus que remplie. Je sais, c'est pas très clur, mais bon ça a passé vite et j'me comprend, c'est l'essentiel je crois.

Ma rencontre d'hier avec D. m'a encore fait me rendre compte du chemin accompli. Depuis 3 ans (notre rencontre a marqué le début du renouveau), je n'ai cessé de progresser, de chercher enfin mon vrai bonheur, et de parfois le trouver. Evoquer nos premiers sourires complices, notre malaise réel dû au virtuel, nos secrets (mes premiers), notre quête commune et pourtant si différente pour nous sentir mieux, tout cela m'a fait beaucoup de bien. Elle a été la première à trouver "évident" que je devais quitter Y. pour voler de mes propres ailes. Et la première à ne jamais lâcher prise quand j'allais mal au fond de moi, et que personne n'était au courant. Une amie comme ça, ça ne s'oublie pas. Ca se garde précieusement, ça se cajole (même si c'est subrepticement), ça s'encourage, ça s'apprécie et ça rend fier de la connaître. Non, c'est pas un hommage, c'est juste un petit clin d'oeil pour que tous (elle y compris) comprennent sa vraie valeur à mes yeux...

Le soleil darde ses rayons dorés sur ma petite fenêtre, les pies voleuses virevoltent sur le grand arbre qui renaît au milieu de la petite cour de mon appart. Mon appart. Ces mots sonnent toujours bizarrement à mes oreilles. Parfois, j'ai l'impression de rêver. Est-ce vraiment si facile de connaître le bonheur ? Non, ma vie n'est pas parfaite. Il y a des choses à améliorer. La tendresse, surtout, comme toujours. Mais même avec ses imperfections, j'ai l'impression qu'elle est profondément semblable à celle que j'espérais vivre. Je suis content d'être moi, de vivre ma vie, celle que j'ai choisie, et pour laquelle j'ai fait chier tant de monde. Ils ne m'en veulent pas, je crois. Mon bête sourire, ma bonne humeur, et cette putain de joie de vivre qui me retourne les tripes en permanence valaient bien tous ces efforts. Non, ce n'est pas un rêve, c'est ma réalité. Et puis même, si c'est un rêve, je ne veux jamais m'en réveiller...

Space Oddity

This is Major Tom to ground control I’ve left forevermore And I’m floating in most peculiar way And the stars look very different today  ...