jeudi 31 août 2006

One arm bandit

Et non je n'étais pas mort, n'en déplaise à certains. Le silence m'était nécessaire, puisque tout allait bien. Des aventures rocambolesques, des concerts et des rêves plein la tête, du bonheur à la mesure de mes ambitions, de la chaleur et des journées torrides avant mes vacances. Puis ces vacances de merde, qu'il vaut mieux ne pas citer pour vite les oublier. Boulot-broncho, c'est un mélange détonnant pour qui a besoin de repos. Bref, j'ai vite repris le travail au bureau pour oublier ces mauvais moments et pouvoir enfin me reposer (sinon la tête au moins le corps).

Et me revoici, presque pareil qu'avant, mais toujours un peu plus différent. Différent dans ma façon de penser, ma façon de ressentir, ma façon d'exister. Finies les lectures désertiques embrumées de drogue gériatrique, j'ai retrouvé mon Loup Blanc, et son destin tourmenté. Peut-être est-ce cela qui me rend l'envie d'écrire, qui me rend le courage d'exister par les mots malgré les maux qui me rongent.

Des angoisses latentes, des peurs ancestrales à vous tordre les boyaux et à vous obliger à vous plaindre. Un mal-être qui envenime mon corps déjà tordu, qui m'avilit autant qu'il me renforce. Une envie de combattre une fois encore, de reprendre la route de mon chemin intérieur et de ne pas nier jusqu'à l'existence même de ce qui fait de moi un être de chair et de sang.

Allons, compagnons, en route, et que la vie soit belle un petit moment encore avant les derniers combats...

Space Oddity

This is Major Tom to ground control I’ve left forevermore And I’m floating in most peculiar way And the stars look very different today  ...