lundi 27 août 2007

On the road again

La course éperdue du temps ne s'arrêtera-t-elle donc qu'à ma mort ? J'aimerais tant qu'elle ralentisse, au moins pour pouvoir un tout petit peu mieux profiter...

Je viens d'avoir une semaine de congés, et pfiout, rien à faire, j'ai même pas eu le temps d'en profiter. Pourtant, j'ai essayé. J'ai réinvesti le grand géant Suédois, j'ai été me faire rougir les fesses dans des bains de vapeur à l'eucalyptus, j'ai même réussi à retourner sur mes terres ancestrales, ma campagne calme et bucolique, porté par mon fier destrier motorisé. Même si la météo n'était pas au beau fixe (je pense qu'on a l'été le plus pourri que j'aie jamais vu), cela m'a fait du bien d'apprécier le SILENCE, j'avais oublié à quel point c'est agréable...

Y. a enfin compris que son intérêt était de se bouger un peu le cul, et nous avons donc rencontré ensemble le notaire qui s'occupe de la succession de mon grand-père. Il me reste à trouver des bras qui ont du temps libre pour vider la maison, une seule paire est un peu juste...

La banque m'a aussi rendu beaucoup de fil à retordre, les promesses de G.D. ne suffisaient pas à apaiser ses craintes. J'ai donc du reprendre les négociations pécuniaires en famille, avant de trouver des solutions. Ce foutu timing ne s'arrête toujours pas de courir, je dois voir bientôt le proprio et mes associés avant de finaliser mon dossier de demande de crédit. La propriété, ça aussi ça demande pas mal d'énergie...

La course a repris ce matin, la guerre économique et professionnelle est loin d'être terminée.

J'espère ne pas faire partie des victimes avant la retraite...

vendredi 10 août 2007

Le sourire de l'ange

Moments parfois difficiles, enthousiasmants mais plutôt fatigants. J'ai trouvé un G.P. (Généreux Prêteur) afin de pouvoir accéder au crédit bancaire tant convoité, pour pouvoir enfin finaliser l'acquisition de mon nouvel habitat. Je laisse cette histoire un peu de côté, j'ai besoin de me changer les idées.

Ces derniers week-ends, j'ai essayé de me ressourcer, de me retrouver un peu. J'ai longuement arpenté le RAVeL de Liège lors d'immenses ballades, en écoutant la tortue à tue-tête. Il y avait longtemps qu'un album ne m'avait pas autant collé à la peau, et que je ne m'étais pas forgé des souvenirs agréables pour moi seul. La météo un peu trop aléatoire n'aide pas vraiment à planifier de vrais moments comme ceux-là, ils restent trop rares. Je touche la liberté du doigt, je la palpe, la saisit et m'en empare à bras-le-corps, du mieux que je peux. Je la goûte de tout mon saoûl, je m'en ennivre jusqu'à plus soif, et même alors, je reste heureux d'enfin pouvoir en profiter. C'est avec un peu d'effroi que je me remémore la vie d'avant. Frisson glacé le long de l'échine, sueurs froides imbibées de stupeur schizophrénique et dépression insidieusement discrète me font vasciller. J'ai failli ne jamais connaître tout cela. Cela tient du miracle. Comme chaque seconde dont je peux encore profiter, et que je dois absolument chérir de tous mes voeux.

Ce soir, c'est soirée disco. DJ Spin nous balancera ses vibes bien choisies, et peut-être m'amuserais-je enfin pour de vrai. Cela fait longtemps que je ne me suis pas vraiment lâché dans ce genre de lieu, c'est peut-être une occasion unique. Je vais donc essayer d'oublier mes soucis, mon stress de la semaine et mes kilos de fatigue, me raser de près et retailler mes favoris favoris.

A moi les belles et plantureuses inconnues, les breuvages alcoolisés et leur cohorte de paradis perdus...

Space Oddity

This is Major Tom to ground control I’ve left forevermore And I’m floating in most peculiar way And the stars look very different today  ...