samedi 26 novembre 2005

Snow patrol

Le quotidien continue d'exercer son droit sur mon existence, et le temps s'écoule lentement comme la neige qui tombe doucement du ciel gris. Les projets professionnels s'enchaînent à un rythme effréné, et la fatigue (ou lassitude ?) recommence à m'envahir sournoisement.

Quelques évènement notables ponctuent toutefois cette banalité effrayante, merci à mes amis pour ça :

  • un quizz musical phénoménal
  • des retransmissions du WPT dont on ne se lasse pas
  • tournoi de no limit hold'em à 6 jusqu'aux petites heures
  • soirée philosophico-culinaire avec Meshiva de retour do Brazil
  • dégustation de petite langouste frétillante en sauce

Bref, un équilibre tellement équilibré qu'il va vite me lasser. Je sens que je ne vais pas tarder à me remettre à l'exploration du monde en solitaire, en essayant de repousser de nouvelles frontières. Après les chevaux mythiques, pourrais-je apprivoiser le cheval-vapeur ?

samedi 12 novembre 2005

Grisaille

Je prend enfin un peu de temps pour moi. Les derniers jours furent mouvementés d'un terrible et angoissant quotidien d'une banalité effrayante. Heureusement, quelques épisodes plus divertissants ont tout de même un peu égayé le tableau terni.

  • une installation de machine à laver qui a failli se transformer en combat contre une hydre bicéphale cracheuse d'eau
  • des soirées pizza/DVD qui même si elles ne sont pas mémorables, réchauffent le coeur
  • des parties endiablées de Poker avec mes amis, où il s'avère que je suis définitivement le plus mauvais jouer à l'est du Rio Grande
  • l'achat inconsidéré d'un petit bijou fort joli
  • des retrouvailles (bien trop courtes) avec mon amie expatriée
  • une longue ballade en solitaire pour évacuer mon trop-plein de stress

Comme souvent à cette époque, la crève court un peu partout, mais il semblerait que je sois sur le point d'être plus chanceux que les autres années et qu'elle ne m'attrappera pas. Par contre ma fesse m'a fait pas mal de sueurs froides, heureusement que mon Gourou était là pour me rasseoir fermement.

Le temps semble s'écouler comme dans un vieil épisode de Maison Ikkoku, et je me souviens toujours d'une phrase de la belle Juliette : finalement, ne serait-ce pas simplement ça, le bonheur ?

Space Oddity

This is Major Tom to ground control I’ve left forevermore And I’m floating in most peculiar way And the stars look very different today  ...