Loin de moi l'idée de vouloir m'ériger en superhacker. Je hais la course technologique (c'est du commerce, pas de la technique). Les virus, worms, trojans et autres joyeusetés me font gerber. Y'a pas plus pourri que moi pour appliquer des lastminute patches, et je voudrais utiliser ce genre de technique pour sécuriser mon réseau. Pourtant, je me considère comme un bon programmeur. Parce que j'ai de l'expérience, de l'imagination, de l'obstination et de l'ingéniosité. Parce que je considère que coder, concevoir, débugger, intégrer, migrer, transformer, et jouer avec l'information, c'est la forme d'art qui me convient le mieux. La technique pour la technique, c'est de la connerie. Toute cette merde qu'ils essayent de faire passer pour intelligente ne comptera jamais jusqu'à 2 toute seule. Faut pas avoir peur des machines, mais de nous. Comme les samuraïs de William, je suis aussi fortement influencé par le bushido, le tao et toutes ces choses venues d'extrême-orient. Je ne sais pas pourquoi. Mon karma peut-être...
Vais-je trouver l'équilibre ? Où ce situe ce point précis, minuscule, mais détenteur de tant de promesses ?
D'un côté... - je bosse trop - je mange mal - je suis frustré - je manque de sommeil - je n'ai le temps de rien - je suis à la dèche - je désespère d'être aimé |
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Comment atteindre ce nirvâna seul ? Comment mélanger ces deux opposés (l'informaticien speedé, efficace, consciencieux mais fatigué - et - le sage calme plein d'énergie et de compassion) ? Je ne suis pas sûr qu'ils soient opposés d'ailleurs. Ils sont juste très différents. La sagesse voudrait que je termine ma mutation Boddhisatvique pour atteindre ma petite étincelle d'illumination. Mais là, un sursaut bestial s'empare de moi, et a envie de profiter de cette putain d'existence. Etre heureux, c'est génial. Mais vivre, c'est encore mieux...
Toujours pas de demoiselle volontaire ?
1 commentaire:
Heu, moi je veux bien être volontaire, mais je connais même pas trop prénom ! lol !
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